
On devinerait à peine la présence de l’eau si ce petit fossé caché dans les hautes herbes n’était pas bordé de quelques roseaux et d’iris aux fleurs jaune vif. Pourtant plusieurs libellules volent aux alentours : une femelle de libellule déprimée (Libellula depressa) à l’allure de frelon, un agrion jeune fille (Coenagrion puella) au bleu délicat.
Comment la reconnaître ?
C’est le rouge vermillon de la Petite nymphe au corps de feu, qui attire le regard sur les feuilles vert tendre d’une ronce.
Où vit-elle ?
Commune dans les mares, étangs, lacs, fossés, ruisseaux au cours lent des bordures du massif, la petite nymphe au corps de feu est également un des agrions les plus précoces : on peut observer des adultes à partir du début du mois d’avril. L’espèce recherche toutefois un minimum de végétation aquatique pour se développer. Après l’accouplement, le mâle reste accroché à la femelle tandis qu’elle descend sous l’eau pour insérer ses œufs dans les plantes aquatiques. Comme chez les autres odonates, les adultes ne survivent pas à l’hiver.
Taille : 3 cm
Envergure : 4,5 cm
Reproduction : mai — août
Alimentation : Invertébrés
Répartition : Europe, Asie
© textes : Jérôme Bailly & Echotone © photos : Andreas Eichler [CC BY-SA 4.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], from Wikimedia Commons